A apărut, la editurile Beauchesne din Paris şi Galaxia Gutenberg din România, volumul de studii Patristique et œcuménisme: thèmes, contextes, personnages. Colloque international sous le patronage du Monseigneur Teodosie, Archevêque de Tomis, Constanţa 17-20 octobre 2008, coordonat de Dl Cristian Bădiliţă şi finanţat de către Fundaţia Culturală Erbiceanu. Volumul de 367 de pagini conţine texte de Monique Alexandre, Cristian Badilita, Marie-Hélène Congourdeau, Marius Cruceru, Ysabel de Andia, Angelo di Berardino, Dominique Gonnet, Olga Lossky, Andrew Louth, Lorenzo Perrone, Michel Stavrou, Lucian Turcescu, Davide Zordan, scrise în limbile engleză, franceză şi italiană.
Redăm în continuare prezentarea în limba franceză a cărţii, de pe coperta a patra:
Du point de vue théologique, l’Eglise est une ou n’est pas du tout, car le Christ est un et il est la « tête unique de l’Eglise ». Or cette Eglise-Utopie traverse une histoire qu’elle a elle-même créée depuis deux millénaires. Et qui dit histoire dit changement, diversité, multiplicité… Du coup, la vraie et peut-être la seule forme d’œcuménisme est celle qui se donne pour tâche la relecture et la compréhension de chaque tradition dans l’histoire. La patristique n’est l’autre que le dépôt de la foi chrétienne gardé et transmis par les Pères de l’Eglise – la même foi transmise de manières diverses et dans des contextes différents, les mêmes Pères pour tous, le Christ étant inclusivement orthodoxe, catholique, protestant.
Les auteurs qui figurent dans ce livre, prêtres, pasteurs ou laïcs, femmes et hommes, sont des patristiciens et des historiens du christianisme dont l’engagement dans une vie spirituelle ne paralyse pas la capacité de discernement vis-à-vis de telle ou telle question d’ordre théologique, bien au contraire. Dans la perspective d’un œcuménisme pragmatique, ils ont essayé d’éviter une double tentation : celle du passéisme qui voit dans l’époque des Pères le modèle d’une réconciliation parfaite et celle, idéologique ou politicienne, d’une réconciliation de circonstance qui ne peut mener qu’à une fausse unité.